Un mot est une parole donnée. Ma parole est dans l’engagement de mettre à profit mes compétences pour donner à chaque élève l’opportunité de conforter son identité en réalisant des activités de communication en langue espagnole afin d’améliorer ses compétences culturelles et linguistiques. Il s’agit d’enseigner la langue de Cervantes au service de vos réalisations et actions pour
La educación es al hombre lo que el molde al barro:le da forma.
Jaime Balmes
proposer des solutions à des situations-problème de la vie courante. Cependant, j’ai besoin de votre participation-active en collaboration avec vos parents pour que notre travail soit couronné de succès.
© La Cantera de Talentos lacanterade talentos.fr lacanteradetalentos.com Septembre 2016 Octobre 2014 Corinne LORMEL, Copyright réservé .
Fernando Botero es un pintor, escultor y dibujante colombiano que nació en Medellín el 19 de abril de 1932.
Il nous faudra toujours recommencer quand l’œuvre n’est pas aboutie, insister pour se donner du courage, car apprendre est à ce prix. De plus, « enseigner ce n’est pas remplir un vase, c’est allumer un feu »*. Autant faire cet effort pour s’approprier le monde et ses codes. Vivre est à ce prix.
Que vous le sachiez dès maintenant: mon exigence est excellence et réussite. A travers un accompagnement privilégiant les ressources du groupe, je souhaite différencier les apports, convier une démarche active. Toutefois, des actes de discipline de chacun et du groupe doivent être nos remparts pour qu’une expression, un glissement, une flamme, une présence soient révélés et pris en charge au niveau de la classe et de notre communauté éducative de sorte que chacun puisse apprécier cette montée en attitudes, connaissances et compétences. D’où l’intérêt pour un développement coopératif navigant dans un espace ouvert aux projets ( rencontres, créations, manifestations et démonstrations) qui gardent comme vigies les objectifs, les recommandations du programme et du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues.
Bienvenue
« El que no madruga con el sol, no goza del día.»*
Parler, c'est s’entretenir, servir une accroche pour obtenir une approche aux limites du semblable: porter une pensée à une autre oreille. Quand la langue se fait belle quand elle est espagnole, c’est une invite, une convocation à l’échange, un pan du soleil qui brille à nos yeux de chaleureux, une utopie de douceur qui fait valser émotions et sonorités d’une douce brise au parfum de la salsa. La langue devient cette nourriture des yeux, des oreilles et du corps. Des fulgurances d’une guitare de Paco de Lucia aux envolées lyriques de Federico Garcia Lorca on entend le vendavel et le levanter qui exhalent un parfum qui dit que chacun doit se nourrir de son vécu pour transformer et découvrir, comme Christophe Colomb, de nouveaux possibles.
C’est en parlant que l’on tissera le lien, et nos mots entrelacés crieront l’enthousiasme des défenseurs du devoir de savoir. Il nous faudra parler avec un savoir-être pour qu’à tout moment nous puissions participer au relèvement, au coup de pouce, à la libération de la simplicité de nos formes d’ignorance; oser faire entendre sa différence pour qu’en chaque son, nous soyons de concert; fuir les bavardages qui cultivent les foyers d’incompréhension; user de la langue qui annonce de nouvelles voies: des chemins, des ponts et une orientation.
La langue espagnole est un creuset du monde. C’est une fête quotidienne qui ne s’encombre pas de faire-part: que chacun se sente libre de s’y impliquer. Chacun y trouvera chose commune et chose singulière. Antonio Machado nous dit: « toi qui marches, ce sont tes traces qui font le chemin, rien d'autre; toi qui marches, il n'existe pas de chemin, le chemin se fait en marchant. Caminante son tus huellas el camino y nada más; caminante, no hay camino, se hace camino al andar.»
¡Bienvenidos a todos!
*Miguel De Cervantes